Gladio B

Les origines des terroristes islamistes mandataires de l’OTAN

Publié sur « wideshut.co.uk » le 11 Mars 2013


Gladio B

Gladio

Ian Fleming
Ian Fleming


A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, alors que les forces alliées se retiraient de l’Europe continentale, l’American Office of Strategic Services et le British Special Operations Executive ont laissé quelques unités paramilitaires et de renseignement en place dans les pays hôtes. Ces armées secrètes dites ” Stay-Behind ” avaient été utilisées avec succès contre les puissances de l’Axe pendant la guerre, aux côtés de diverses autres unités de commandement. Notamment, Ian Fleming (auteur de James Bond) était plus ou moins responsable de la célèbre “30 Assault Unit”, et son frère a participé à la mise en place des réseaux “Stay-Behind” utilisés pendant la guerre.

Le but de ces armées secrètes dans la période d’après-guerre était d’agir en premier recours en cas d’invasion soviétique de l’Europe de l’Ouest. Cependant, ils avaient aussi pour mission implicite de harceler les Soviétiques de manière pro-active, à la manière d’une guérilla séculaire. Lors de la conférence de Yalta, Josef Staline y a fait référence en parlant des “agents du gouvernement londonien liés à la soi-disant résistance” en Pologne qui avaient tué 212 soldats russes. Franklin Roosevelt suggéra que ce serait une bonne raison d’ajourner la réunion, avant que Winston Churchill, sans nier explicitement ce que Staline avait prétendu, ne déclare : “Je dois dire publiquement que les gouvernements britannique et soviétique ont des sources d’information différentes en Pologne et en tirent des conclusions différentes”. Étant donné que c’est Churchill qui a notoirement donné l’ordre que les commandos britanniques et les forces de résistance “mettent l’Europe à feu et à sang”, il est clair que le vieux sagouin ne faisait que couvrir ses arrières avec cette remarque [1].

Giulio Andreotti
Giulio Andreotti


Ainsi, lorsque la guerre a pris fin, cette mission s’est poursuivie, avec des unités militaires et de renseignement secrètes opérant dans tous les états membres de l’OTAN, ainsi que dans certains pays qui n’étaient pas membres de l’OTAN, comme la Suède et, au moins pour un certain temps, la France. Seuls certains membres des gouvernements des pays hôtes ont été informés du secret - parfois même les chefs de gouvernement ont été tenus dans l’ignorance par ceux qui, au sein des institutions militaires et de renseignement, étaient au courant. En tant que tel, les unités “Stay-Behind” opéraient dans l’ombre, sans aucune reconnaissance publique de leur activité jusqu’en 1990, lorsque le Premier ministre italien Giulio Andreotti a admis que ces unités en Italie, nom de code “Gladio”, existaient et agissaient depuis des décennies.

La troisième mission

Ce qu’Andreotti n’a pas admis, mais qui est devenu très clair à travers diverses enquêtes officielles et non-officielles depuis lors, c’est que les armées secrètes ont développé une troisième mission, à savoir, contrer le soutien interne envers les idéologies, les politiques et les partis communistes et socialistes. Les fichiers du MI5 maintenant disponibles via les Archives nationales montrent que la paranoïa des agences de renseignement occidentales à-propos de la subversion politique communiste s’est installée avant même le déclenchement de la seconde guerre mondiale, sans même parler de la guerre froide. Tout comme ils avaient espionné, infiltré et manipulé le mouvement anarchiste du début du siècle, ils ont soumis les syndicats, le mouvement ouvrier, tous les groupes communistes et de nombreux communistes présumés en position d’autorité publique (comme les auteurs) aux mêmes tactiques. Ils ont même espionné leurs propres espions, y compris Arthur Ransome, qui avait été actif en Russie pendant la révolution bolchévique, et qui était chargé de garder un oeil sur Léon Trotsky.

A quel moment précisément, la partie pro-active de la mission des armées secrètes a été transformée en un moyen de contre-subversion nationale n’est pas très clair. À un moment donné, dans les années 1950 ou 1960, il y a eu un changement de stratégie qui mena à l’utilisation des armées secrètes, non seulement pour recueillir des renseignements sur les groupes et les individus ciblés, mais également dans le but de détruire tout soutien dans l’opinion publique par la violence. De nombreux attentats terroristes, de la Turquie à l’Irlande, ont été provoqués ou simplement perpétrés par des membres des armées secrètes, dont de nombreux attentats à la bombe en Italie (ainsi que l’assassinat d’Aldo Moro), l’attentat à la bombe d’Oktoberfest à Munich et les massacres du Brabant en Belgique. Toutes les formes de terrorisme urbain ont été employées, souvent par des néo-fascistes se faisant passer pour des gauchistes, afin de terrifier l’opinion publique, et de la polariser afin de détruire le soutien aux mouvements politiques de gauche. Le processus a connu un grand succès, contribuant finalement à la chute de l’Union soviétique et garantissant que les politiques choisies par les dirigeants des pays de l’OTAN s’inscrivent dans la trajectoire globale souhaitée par l’establishment anglo-américain [2].

Cette histoire est relativement bien connue des étudiants de l’histoire alternative et des partisans des médias alternatifs, bien que les opérations de l’armée secrète, ici au Royaume-Uni, n’aient pas fait l’objet de la même recherche détaillée que celle du “Gladio” italien, par exemple.

Troubles en Irelande
Troubles en Irelande


C’est peut-être une question de sémantique, parce qu’au moment où les unités “Stay-Behind” sur le continent ont commencé leur règne de terreur, les “Troubles” irlandais ont également démarré. Les mêmes tactiques ont été appliquées au mouvement politique pour l’indépendance en Irlande qu’au mouvement communiste démocratique en Italie et ailleurs. Les factions radicales républicaine et loyaliste ont été infiltrées, radicalisées, militarisées et se sont engagées sur la voie d’une violence auto-destructrice et contre-productive. Cette question de la collusion dans le conflit irlandais a, comme la question des unités “Stay-Behind”, été soulignée dans de nombreuses enquêtes officielles et non officielles, dont la plus importante est l’enquête “Cory” [3].

Bien que cette connaissance de Gladio et des autres armées secrètes soit extrêmement importante, elle est en grande partie historique. Il n’y a plus de menace de subversion domestique d’origine communiste, qu’elle soit réelle ou fabriquée, et le monde a continué de tourner. Alors que le conflit irlandais couve encore, la campagne prolongée de terrorisme urbain sur le territoire britannique a pris fin il y a plus de 15 ans, et l’on peut donc se demander pourquoi c’est encore aussi important ?

Gladio Partie B

Sibel Edmonds
Sibel Edmonds


La réponse à cette question a été fournie par une série d’entretiens exceptionnels avec l’ancienne traductrice du FBI et “lançeuse d’alerte” respectée, Sibel Edmonds. Ces entretiens, ont été menés par James Corbett, plus connu pour son travail sur les attentats du 11 Septembre 2001. Au cours des dernières semaines, Edmonds a expliqué comment le jeu d’espionnage contemporain autour de l’islam radical, documenté dans les œuvres de Nafeez Ahmed entre autres, est en fait une prolongation de “Gladio”. Elle l’appelle ” Gladio B “, identifiant un changement de politique autour de 1996, à la suite de l’incident “Suserluk” qui exposa une fois de plus les forces à l’œuvre au sein de l’état profond en Turquie.

Pour paraphraser Edmonds : bien que la collusion avec l’islam radical dure depuis des décennies, ce n’est qu’en 1996 que l’OTAN a pris la décision formelle d’abandonner ses relations secrètes avec les néo-fascistes et les nationalistes archaïques pour les remplacer par des islamistes.

Omar Bakri
Omar Bakri


Tout cela est corroboré par de nombreuses données, par exemple, l’organisation islamiste internationale “Al-Muhajiroun” est soudainement devenue très importante au Royaume-Uni en 1996-1997. Omar Bakri, qui a plus tard admis être un informateur du MI5, était une figure clé d’Al-Muhajiroun et de ses organisations partenaires comme le Front islamique international. Ils ont joué un rôle central dans le processus par lequel les jeunes musulmans ont été recrutés, radicalisés, entraînés et envoyés pour combattre dans la guerre de déstabilisation menée par l’OTAN dans les Balkans.

De même, “Al Muqatila”, plus communément connu sous le nom de groupe de combat islamique libyen ou LIFG, était également très en vue en Grande-Bretagne à cette époque. Après l’échec de leur tentative d’assassinat contre le colonel Kadhafi en février 1996, plusieurs hauts responsables du groupe ont déménagé en Grande-Bretagne et y ont établi leur bureau principal. Parmi eux se trouvait Anas Al-Liby, qui était probablement un agent du MI6 recruté dans le cadre de leur parrainage de la tentative d’assassinat. Il a vécu à Manchester de 1996 à 2000, après avoir obtenu l’asile politique. Un raid sur des maisons liées à Al-Liby en mai 2000 a donné lieu à plusieurs arrestations, mais Al-Liby s’est échappé, probablement renseigné par les autorités [4].

Selon Edmonds, depuis lors, l’opération Gladio B s’est développée et inclut l’islamisation radicale de l’Asie centrale, avec la région du Caucase en particulier, et plus généralement du Moyen-Orient. Là encore, une grande partie des informations disponibles étayent ses affirmations, en particulier en ce qui concerne le Mouvement “Gulen”, mais aussi les relations de l’OTAN avec des organisations islamistes telles que les “Frères musulmans” ainsi que des groupes terroristes comme “Jundullah” qui déstabilisent l’Iran et le MEK/MKO. La plupart d’entre elles peuvent être glanées en lisant les reportages des médias grand public avec les bons yeux et les bonnes oreilles, tout en étant suffisamment patients pour tolérer leur habitude de laisser occasionnellement apparaître des bribes d’histoires véridiques dans leurs reportages, mais sans jamais en tirer les implications ou s’en tenir à l’histoire pour voir où elle mène. Tout ceci nous laisse cependant avec une question clé en suspens.

Quand Gladio A est-il devenu Gladio B ?

Bien qu’une grande partie de l’analyse de “Gladio B” par Edmonds soit éminemment vérifiable par ceux qui savent où chercher, et que cette analyse corrobore une grande partie de mon propre travail sur les doubles et triples agents terroristes, il y a beaucoup d’informations qui suggèrent que l’idée de remplacer le “Gladio A” fasciste par le “Gladio B” islamiste était apparue aux stratèges beaucoup plus tôt qu’on ne pourrait le penser. L’exposition de “Gladio A” a commencé en Turquie dans les années 1970, attirant une attention considérable lorsque plusieurs documents révélateurs ont été publiés. Il s’agit notamment du “U.S. Army Field Manual 31-15” [5]: Il était peut-être inévitable qu’à la suite des révélations turques, l’histoire de Gladio dans son ensemble allait être communément admise, ce qui la rendrait un peu vaine.

Vincenzo Vinciguerra
Vincenzo Vinciguerra


Pendant ce temps, en Italie, un juge nommé Felice Casson enquêtait sur divers actes de terrorisme, y compris l’attentat à la bombe de Peteano en 1972. Cela l’a finalement conduit au coupable - Vincenzo Vinciguerra, un néo-fasciste et membre d’Ordine Nuovo et d’Avanguardia Nazionale qui avait été évacué du pays après l’attentat à la bombe sous la protection du réseau international Gladio. Vinciguerra a été rapatrié en Italie et il a commencé à parler, expliquant toute l’opération. À ce moment-là, sa protection a été interrompue et il a été jugé par la suite. Si l’information provenant de Turquie n’était pas suffisante pour signaler à l’OTAN que le voile du mystère autour des armées secrètes s’amenuisait, le témoignage de Vinciguerra l’était certainement.

Heureusement pour eux, c’est à ce stade de l’histoire de la collusion de l’OTAN avec l’islam radical qu’Ali Mohamed est entré dans la mêlée de manière significative. En 1984, alors que Vinciguerra racontait l’histoire de Gladio en Italie, Ali a offert ses services à la CIA, qui l’a recruté. Il a été envoyé en mission pour espionner le Hezbollah en Allemagne, ce qu’il a fait en utilisant la tactique de la ” taupe suspendue ” et en révélant à ses cibles qu’il travaillait pour la CIA mais en essayant de les convaincre qu’il était toujours fidèle à leur côté. Même s’il a infiltré le groupe avec succès, il était censé avoir été congédié par la CIA à ce moment-là pour ne pas s’être montré digne de confiance [6].

Cependant, il y a une multitude de preuves que tout cela n’était qu’une mise en scène, conçue pour faire d’Ali un agent réfutable qu’on pourrait infiltrer plus profondément encore. D’une part, le premier contact d’Ali avec la CIA était antérieur à sa rencontre avérée du Caire en 1984. La CIA l’avait déjà approché aux USA en 1981. Alors que les membres de son escadron d’origine au sein de l’armée égyptienne assassinaient Anouar Sadate, Ali suivait une formation de quatre mois à Fort Bragg en Caroline du Nord. Là-bas, il fut approché par la CIA qui cherchait à le recruter. Malgré ses implications, cette information, de façon remarquable, provient de sources officielles : à savoir le Centre de lutte contre le terrorisme de West Point. Ils ont produit une notice biographique d’Ali Mohamed décrivant la prise de contact en 1981 et citant comme source une entrevue avec Dan Coleman, l’agent du FBI détaché auprès de l’unité “Bin Laden” de la CIA qui a débriefé Ali après son arrestation. Ce profil n’est plus disponible sur le site web du “West Point Center” (je me demande bien pourquoi ?) mais est disponible via la Wayback Machine [7].

Ali Mohamed
Ali Mohamed


De plus, si Ali n’était pas considéré comme fiable en 1984, alors pourquoi diable lui ont-ils accordé un visa pour qu’il puisse se rendre aux États-Unis en 1985 ? Pourquoi n’ont-ils alerté personne sur le danger qu’il représentait lorsqu’il s’est enrôlé dans l’armée ? Pourquoi ont-ils envoyé un agent pour le rencontrer de nouveau à Fort Bragg après que sa demande a été acceptée et qu’il a été affecté au “Special Warfare Center” de l’armée américaine ? Pourquoi tous ceux qui le connaissaient, de sa femme et ses amis en Californie, à ses commandants à Fort Bragg, pensaient-ils qu’il travaillait encore pour la CIA pendant toute cette période ?

Ali Mohamed : Agent du Gladio B ?

L’importance de ce fait est qu’Ali était pour “Al Qaeda” ce qu’Yves Guerin-Serac et Pino Rauti étaient pour “Aginter Press” et “Ordine Nuovo” - un espion expérimenté des forces spéciales qui pouvait transformer des recrues sauvages en hommes endurcis capables d’actes de violence extrême. Ali a été l’instructeur principal d’Al-Qaïda de la fin des années 1980 jusqu’à son arrestation en 1998. Le centre de réfugiés “Al-Kifah” à New York, repris au début des années 1990 par les adeptes du cheikh aveugle, Omar Abdel Rahman qui, comme Ali, est entré aux États-Unis avec un visa parrainé par la CIA. Al-Kifah a accueilli des sessions de formation et des séminaires dirigés par Ali, et cela s’est poursuivi pendant la guerre soviéto-afghane - et pendant qu’Ali était en poste à Fort Bragg - et après la fin de la guerre - et Ali était toujours dans la réserve de l’armée américaine et postulait pour des emplois au FBI.

Ramzi Yousef
Ramzi Yousef


Les recrues d’Ali à New York ont perpétré l’attentat à la bombe du “World Trade Center” en 1993, et il a probablement aussi entraîné Ramzi Yousef, le cerveau autoproclamé de l’attentat à la bombe. Ils se trouvaient tous deux certainement dans la même région en Afghanistan, circulant dans les mêmes camps d’entraînement pendant une bonne partie de l’année 1992. Quand Ramzi et un complice sont arrivés à New York en septembre 1992, ils transportaient avec eux des manuels de techniques de fabrication de bombes traduits en arabe, probablement le fruit du travail d’Ali Mohamed [8]. Bien qu’il ait été inscrit comme co-conspirateur non inculpé dans l’un des procès du WTC, Ali n’a jamais témoigné dans ces procès, même s’il a été appelé à témoigner pour la défense qui soutenait que ses activités au centre “Al-Kifah” étaient officiellement sanctionnées par le gouvernement américain à la suite de l’opération “Cyclone”, une opération de soutien des moudjahidin afghans pendant l’occupation soviétique.

Dans les années qui ont suivi l’attentat à la bombe du WTC, Ali a pratiquement dirigé l’opération d’attentats à la bombe de l’ambassade d’Afrique en 1998 sous le pseudonyme de ” Jeff “. Selon ses nombreux aveux, il a effectué une surveillance de l’ambassade américaine à Nairobi à la fin de 1993, qui a servi à décider comment faire sauter le bâtiment plusieurs années plus tard [9]. A ses côtés lors de cette opération de repérage, Anas Al-Liby, le membre du LIFG qui s’est installé à Manchester, en Angleterre, quelques années plus tard. Lorsque le domicile d’Al-Liby a été perquisitionné en mai 2000, les autorités ont trouvé une copie du manuel de formation d’Al-Qaïda rédigé par Ali Mohamed. Tout comme pour les documents de formation de l’armée secrète turque “kontrgerilla”, le manuel de formation d’Al-Qaïda a été adapté et traduit à partir des manuels de l’armée américaine qu’Ali avait volés à Fort Bragg.

Avec ce genre de liens et de parallèles, nous devrions nous demander si les étapes préliminaires de ce qui est devenu “Gladio B” n’ont pas été mises en place en amont, via Ali Mohamed, pendant plus d’une décennie avant la décision formelle identifiée par Sibel Edmonds comme s’étant produite en 1996. Un aspect clé de Gladio, au-delà de l’utilisation de proxies pour perpétrer des attentats violents et la propagation idéologique pour tenter de remodeler le monde, c’est la création de l’image d’un ennemi. Tout comme les “Brigades rouges” en Italie, la “Fraction Armée rouge” en Allemagne, l’Armée républicaine irlandaise au Royaume-Uni et en Irlande, entre autres, ont été infiltrées par des agents de Gladio et manipulées pour devenir des symboles de peur et de haine, la même chose s’est produite avec “Al-Qaïda”. Ali Mohamed a joué un rôle déterminant dans ce processus, en aidant Al-Qaïda à perpétrer les attentats terroristes des années 1990, ce qui rendrait plausible, du moins pour une grande partie de la population, qu’ils étaient également responsables des attentats du 11 septembre.

Sortons de l'Otan !


Indépendamment des origines exactes de “Gladio B” et du moment précis où le changement de politique s’est produit, ce qui est clair, c’est que le témoignage de Sibel Edmonds à-propos d’un effort à grande échelle de la part de l’OTAN pour engager l’Islam radical en tant que force de substitution, à travers un réseau de collusion, d’agents doubles et de combattants de base suivant les ordres, est véridique. Les objectifs et les stratégies du nouveau modèle de terrorisme de l’OTAN sont toujours dans une large mesure les mêmes que l’ancien - utiliser la terreur urbaine pour éloigner la population des politiques constructives et pour consolider l’État sécuritaire, fournir l’image d’un ennemi, fournir une force de guérilla pour harceler la Russie et la Chine et aider à renverser les gouvernements ciblés. Gladio est bien vivant, et il vient de passer à la vitesse supérieure [10]

Pour aller plus loin :

Note de lecture de M. Drac, “Crimes sans châtiment” (par Jean Loup Izambert)
Jean-Loup Izambert parle de “Crimes sans châtiment” sur Décibel FM

Références

[1] Operation Gladio Document Collection

[2] Un compte rendu plus complet de tous les différents incidents identifiés comme faisant partie de Gladio est donné dans Les armées secrètes de l’OTAN de Daniele Ganser ainsi que Gladio: NATO’s Dagger at the Heart of Europe de Richard Cottrell

[3] Cory Collusion Inquiry Reports

[4] MI6 ‘halted bid to arrest bin Laden’

[5] US FM 31-15 can be downloaded here

[6] History Commons timeline on Ali Mohamed

[7] West Point Combating Terrorism Center’s Ali Mohammed: A Biographical Sketch

[8] WTC93 Document Collection

[9] Ali Mohamed Guilty Plea

[10] Les interviews de James Corbett avec Sibel Edmonds sont à regarder ou à écouter de préférence dans l’ordre dans lequel elles ont été enregistrées.




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